A la rencontre de Moby Dick - En busca de Moby Dick

Publié le par Audrey

6h du matin. Un tuk-tuk nous attend pour nous emmener au port de Mirissa, à environ 35 kilomètres. Encore un peu endormis, le vent frais du matin nous reveille rapidement. Sur le chemin, le soleil se lève sur la mer, superbe.

 

Après 40 minutes, nous sommes à bord d’un bateau, gilets de sauvetage enfilés, sirotant une tasse de thé. Nous attendons avec impatience le départ. Oui, mais pourquoi faire me demanderez-vous? Pourquoi une ballade en mer si matinale? Et bien nous nous appretons à partir en recherche de baleines bleues, animal le plus gros ayant jamais vécu sur terre, rien de moins!!

 

Il y a seulement quelques années, des pêcheurs ont informés les scientifiques sur la présence du gros mammifère au large des côtes sri lankaise. Ainsi a-t-il été découvert que ces eaux étaient parmis les plus propices au monde pour observer ce géant. 90% de probabilité de les voir, d’après l’agence de tourisme. Plutôt prometteur, mais si nous faisions partie des 10% de malchanceux?

 

Qu’à cela ne tienne, nous partons dans un esprit positif et remplis d’espoir. Notre capitaine nous explique que les baleines bleues venant d’Australie empruntent un canal de 1000 mètres de profondeur situé à 30 milles marin des côtes (environ 55 km). Elles y mangent, se reproduisent, avant de poursuivre leur route vers la mer d’Oman.

 

30 milles marin, ça fait environ 1 heure et demi de navigation, et le tangage a vite raison de Saul et de plusieurs autres passagers. Heureusement pour l’instant, il n’y a pas grand chose à voir, il peut donc fermer l’oeil.

 

Bientôt nous apercevons quelques dauphins et des bancs de poissons volants, mais pas de trace de baleine. Il est déjà 10 heure et le soleil tape fort. La fatigue se fait sentir de plus en plus à force de scruter l’horizon. Le bateau continue de silloner la mer. Nous ne voyons plus la côte depuis un bon moment. Une heure de plus passe, et l’espoir d’apercevoir le mammifère s’amoindrit. D’après le programme, notre retour au port est prévu vers midi. On commence à se faire une raison. Tanpis, nous n’avons pas de chance. Comme le disait le capitaine, nous ne sommes pas dans un aquarium, et n’avons donc pas de garantie. Mais ce dernier semble obstiné et notre embarcation continue de se déplacer dans le canal, à la recherche d’un jet d’eau. 12h, 13h…Cela fait longtemps que les passagers ont arrêté de regarder la mer. Nous sommes tous installés dans une espèce de torpeur quand tout d’un coup, un des membres de l’équipage signale le sud en criant: “whale, whale!” En 2 secondes, tout le monde est sur pieds, et c’est alors que nous voyons surgir au  loin un haut jet d’eau. Après 5 heures en mer, nous avons enfin trouvé notre baleine bleue!! Le temps de s’approcher davantage, elle a déjà replongé dans les profondeurs. Moteur coupé, nous attendons tous avec anxiété qu’elle refasse son apparition. C’est ce qu’elle fait au bout de 10 minutes, et cette fois-ci, beaucoup plus près de nous. Le bateau redémarre pour aller à sa rencontre, tout en respectant une distance de sécurité.

 

La baleine est là, à seulement une vingtaine de mètres. Enorme, le dos lisse et luisant, reprenant sa respiration à la surface de l’eau. L’observer si proche de nous est un spectacle vraiment incroyable, magique, j’en aurais presque pleuré d’émotion! Nous nous étions résignés à ne pas la voir, et la très longue attente rend la rencontre encore plus forte. Au bout de quelques minutes, son dos se courbe et sa queue se redresse, perpendiculaire à l’eau, magnifique image qu’on ne croit pouvoir regarder que dans les documentaires animaliers. Nous constatons que malheureusement notre Moby Dick a dû être blessée car elle présente comme une entaille juste après sa petite nageoire dorsale.

 

A bord, l’exitation est à son comble mais tout le monde garde le silence, comme envouté par la vision du grand rorqual. Nous attendons et la voyons resurgir pour à nouveau replonger à plusieur reprise, chaque plongeon queue redressée étant accueilli par des exclamations.

 

Le temps passe vite à observer notre baleine, et le moment est venu de retourner au port, complètement comblés par l’expérience.

Sur le chemin du retour, le mal de mer de Saul reprend de plus belle. C’est donc allongé qu’il entreprend le voyage.

 

Et alors que nous voyions déjà la côte, une des passagères signale: “whale, whale!”. Après être allé si loin, voilà qu’une autre apparaît sans qu’on la cherche! Et cette fois-ci, nous avons droit à un double spectacle car nous avons à faire à un couple. Beau doublet de jets d’eau! Mais ces baleines sont un peu plus rapides que la précédente et nous n’arrivons pas à nous  en approcher à temps avant qu’elles ne retournent dans les profondeurs. Finalement, au bout d’une dizaine de minutes, elles réapparaissent un court instant, nous offrant un dernier plongeon parfait, queue bien dressée hors de l’eau. Belle façon de nous dire au-revoir…

 

PS: un grand merci à Papa et Maman Noël dont le cadeau nous a permis de vivre cette incroyable expérience, totalement innoubliable.

PS2: l'album "Unawatuna-Galle" est disponible

 

 

6 de la mañana. Un tuk-tuk nos está esperando para llevarnos al Puerto de Mirissa, a unos 35 kilómetros. Todavía dormidos, el viento fresco de la madrugada nos despierta rápido. En el camino, el sol se levanta sobre el mar, ¡espectacular!

 

Pasados 40 minutos, nos encontramos a bordo de un barco, chalecos salvavidas puestos, con una taza de té en la mano. Esperamos impacientes la salida. Sí, ¿pero para hacer qué?, os preguntaréis.  ¿Por qué un paseo marítimo tan matutino? Porque estamos a punto de salir en búsqueda de ballenas azules, el animal más grande del mundo, nada menos!!

 

Hace pocos años, los pescadores  informaron a los científicos de la presencia del gran mamífero a lo lejos de las costas sur de Sri Lanka. Así que, se ha descubierto que estas aguas resultaban ser una de las más propicias para observar a este gigante. Un 90% de probabilidad de verlas, según la agencia de turismo. Bastante prometedor, pero ¿y si hacíamos parte del 10% de infortunados?

 

No pasa nada, nos vamos con un espíritu positivo, llenos de esperanzas. Nuestro capitán nos explica que las ballenas azules que vienen de Australia van por un canal de 1000 metros de profundidad, situado a unas 30 millas marinas de la costa (unos 55 kilómetros). Allí comen, y se reproducen antes de seguir su camino hacia el mar de Omán.

 

30 millas marinas, es más o menos una hora y media de navegación, y los movimientos del barco ponen enfermos a más de uno, incluido Saúl. Afortunadamente, por ahora, no hay mucho que ver, así que puede descansar.

 

Pronto vemos unos delfines y unos peces volantes, para no hay rastro de ballena. Ya son las 10 y el sol pega fuerte. El cansancio se nota cada vez más a fuerza de estar explorando el horizonte. El barco sigue. Hace ya tiempo que no vemos la costa. Las horas pasan y la esperanza de poder observar al mamífero se reduce. Según el programa, tenemos previsto volver al puerto sobre las 12. Empezamos a hacernos a la idea de que hacemos parte de ese 10% de desafortunados. Como decía el capitán, no estamos en un acuario, y por lo tanto, no hay garantías. Pero el parece empeñado y nuestra embarcación sigue desplazándose por el canal, en búsqueda de una torre de agua. Las 12, la una…Hace ya tiempo que los pasajeros han dejado de mirar el mar. Todos estamos medio dormidos cuando de repente, un miembro del equipo señala el sur gritando: “whale, whale!” En dos segundos, todo el mundo está de pie y vemos salir el agua a la vertical del mar. Después de 5 horas en el mar, por fin hemos encontrado a nuestra ballena azul!! En el tiempo que tardamos de acercarnos, el gran mamifero se hunde nuevamente en  la profundidad del mar. Motor apagado, todos esperamos con ansiedad que vuelva a aparecer. Lo que hace al cabo de 10 minutos, esta vez, mucho más cerca. El barco se pone en marcha para ir a su encuentro, respetando una distancia de seguridad.

 

La ballena esta aquí, a solamente unos veinte metros. Enorme, la espalda lisa y brillante, tomando aire a la superficie del agua. Observarla tan cerca de nosotros es un espectáculo verdaderamente increíble, mágico, casi lloro de la emoción! Nos habíamos hecho a la idea de no verla, y después de esa espera tan larga, el encuentro es aún más fuerte. Después de unos minutos, su espalda se incurva y su cola se endereza, perpendicular al agua, imagen magnifica que uno cree poder ver solo en los documentales. Vemos que desagradecidamente, nuestra Moby Dick debe haber sido herida porque presenta como un corte justo después de su pequeña aleta dorsal.

 

A bordo, la excitación es palpable pero todo el mundo guarda silencio, como hechizado por la visión del gran animal. Esperamos y la vemos surgir para de nuevo hundirse, varias veces. Exclamaciones de alegría acompañan cada aparición de la cola.

 

El tiempo pasa rápido, y el momento de devolvernos ha llegado, estamos encantados con la experiencia.

 

En el camino de vuelta, el mareo de Saúl se hace más fuerte y tiene que hacer el viaje tumbado.              

 

Cuando ya veíamos la costa, uno de los pasajeros grita: “whale, whale!”. Después de haber ido tan lejos, otra ballena aparece sin que la busquemos! Y esa vez, tenemos un doble espectáculo ya que se trata de una pareja. Pero estas ballenas son un poco más rápidas que la anterior y no logramos acercarnos antes de que volvieran a las profundidades. Finalmente, al cabo de unos diez minutos, vuelven a aparecer en un corto instante, ofreciéndonos un clavado perfecto, cola bien erguida fuera del agua. Que bella manera de decirnos adiós…

 

PD: miles de gracias a Papa y Mama Noel cuyo regalo nos ha permitido vivir esa increíble experiencia, totalmente inolvidable.

PD2: el album "Unawatuna-Galle" esta disponible.

 

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 L'attente est longue... - La espera se hace larga...

 

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Et voici enfin le signe tant attendu! - Y por fin vemos la señal tan esperada!

 

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Je vous présente notre Moby Dick! - Os presento nuestra Moby Dick!

 

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Le grand final du spectacle! - El gran final del espectáculo

Publié dans Sri Lanka

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F
<br /> INCROYABLE!!!!et magnifique<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Océan Indien,Alantique ou Pacifique...Toujours la même émotion de cette rencontre inoubliable: les baleines sont de bien grandes voyageuses. Elles ont su venir à la rencontre des grands voyageurs<br /> que vous êtes !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> C'est vrai que c'est complètement fou d'imaginer le nombre de kilomètres que parcourent ces p'tites bêtes! Notre voyage à côté, ce n'est pas grand-chose!<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> oh, je la reconnait, on l'a rencontré dans la fleuve st Laurent près de Tadoussac au Canada !!! =) Belle expérience<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je me disais bien que je l'avais déjà vu en photo celle-là!!<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Juste....MAGNIFIQUE !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je n'ai aucun mal à imaginer l'émotion provoquée par ce spectacle !<br /> <br /> <br />
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