En camello por el desierto del Thar - En dromadaire dans le désert du Thar

Publié le par Saul

Tras escuchar las increíbles historias de las que han sido testigos durante siglos las  fortalezas y desiertos del Rajasthan,  decidimos  junto a un grupo de amigos, realizar  una pequeña aventura de 3 días a lomo de camello en las  áridas tierras del desierto del Thar, cerca de la ciudad de Jaisalmer.

 

Entusiasmados, equipados y con nuestros pertinentes turbantes, partimos en un todoterreno que nos introduce en el desierto durante más de una hora. Nos encontramos solo a unos cientos kilómetros de Pakistán. Una vez adentrados en estas hostiles tierras, nos detenemos en unos matorrales,  en los que  se atisban unas particulares siluetas de largas patas y grandes jorobas. Nos acercamos emocionados y pausadamente  a estos llamativos mamíferos, que nos observan mientras mastican lenta pero ininterrumpidamente. Intentamos familiarizarnos con ellos lo más pronto posible, ya que nuestra seguridad física dependerá de ellos durante los próximos 3 días.  

 

Ya pasado el primer momento de contacto con nuestros  rumiantes amigos, los camelleros nos dan la bienvenida, y explican las normas básicas para montar en nuestras particulares  bestias. Al escuchar un unisonó grito, los camellos flexionan sus patas apoyando su vientre contra el suelo, permitiéndonos montar sobre su jibado lomo. Ya montados, un segundo y diferente sonido pone de pie a los camellos.

Partimos lentamente y tranquilamente, y al poco tiempo de estar cabalgando, un olor horrible comienza a sentirse, rápidamente advertimos que son los gases que exhalan nuestro flatulentos animales, y a los cuales no tenemos más remedio que irnos acostumbrando, ya que es su habitual naturaleza.

 

Pasado un buen rato, y después de haber batallado conmigo mismo intentando mantener el equilibrio,  creo ya tener controlada la situación (digo “creo” porque con los camellos ¡nunca se sabe!), y decido acelerar un poco, pronunciando fuertemente la palabra  “agry” que acompañada de un golpe de talón, hace que el camello comience a galopar,  las riendas se sujetan a unas anillas a manera de piercing que llevan  a cada lado de la nariz, lo que  facilita mucho la conducción.

 

En un sostenido y poco  confortable galope, comenzamos a atravesar  una  inhóspita extensión de maleza salpicada de pueblos y ruinas. Nos  detenemos en una de ellas, y conducimos a los camellos para que beban agua de un  estanque.  Luego  paseamos por el  pequeño caserío,  en donde niños semidesnudos juegan alrededor nuestro, y una  amable mujer nos ofrece sandias para que calmemos la sed.

 

Poco después, nos despedimos de aquellos amables pobladores, y  500 metros más adelante nos cobijamos bajo la  sombra de unos árboles, mientras  los guías desensillan y ponen trabajas en las patas de los camellos. Estos cojean por los alrededores buscando alimento  entre la maleza  mientras los guías  hacen el chaí (té con leche) y preparan la comida.

 

Después de comer y recuperadas las fuerzas, ya que montar a camello no es tan evidente como pudiera parecer,  continuamos nuestra cabalgata contemplando las diferentes formas y paisajes que nos ofrece el desierto.

 

 Mientras tránsito  por el monótono paisaje, observo la cabeza de “yuyui “ (mi camello), y pienso en  la suerte que tengo al vivir esta magnífica experiencia, que imaginaba  de niño cuando escuchaba las historias de “Alí Baba y los 40 ladrones” .  De repente, mis pensamientos se interrumpen por rebaños de ovejas y cabras, cuyos cencerros resuenan en él silencio y la distancia.

 

El llano y árido terreno se interrumpe a lo lejos, por unas onduladas figuras. ¡Son  dunas! grita alguien,  y simultáneamente comenzamos a galopar hacia ellas rápidamente, “yuyui “ resultó  ser todo un campeón.  Sin embargo, la velocidad y el zarandeo que  tuve en aquella carrera, afecto seriamente  mis partes más íntimas.

 

Una vez en las dunas y con mí entrepierna adolorida, nos dispusimos a acampar  a la sombra de las dunas, contemplando la bella puesta de sol. Minutos más tarde, y cuando la oscuridad se apodero del desierto, encendimos una pequeña hoguera bajo el cielo lleno de estrellas, mientras escuchábamos las canciones de los camelleros, y comentábamos las anécdotas del día.

 

¡Sobra decir que aquella noche, dormimos placenteramente  bajo un silencio absoluto, y un firmamento iluminado¡ Y fuimos despertados por los primeros rayos de sol al amanecer y los sonidos como si de un ¡levantaros¡ se tratará, emitido por nuestros camellos.

 

¡Vamos, comienza un nuevo día en el desierto!

 

NOTA: Nosotros hemos montado en el “Dromedario o Camello Arábigo”, que se diferencia del “Camello Bactriano” en su pelo que es más corto, cuerpo menos robusto, y tiene una joroba en lugar de  dos.

El Dromedario o Camello Arábigo, puede ingerir 180 litros de agua de una sola vez, y avanzar sin tomar agua por más de 10 días.

 

Para mayor información en cuadrúpedos, ¡ya sabéis! Contactar a Henri Lafon. Asesor de fauna y flora.

 

PD: todas las fotos del desierto y de Jaisalmer estan ahora disponibles en el album "Jaisalmer-Thar"

 

 

Après avoir écouté les incroyables histoires dont ont été témoins pendant des siècles les forteresses et palais du Rajasthan, nous avons décidé, avec un groupe d’amis, de vivre une petite aventure de 3 jours à dos de dromadaire dans les terres arides du désert du Thar, près de Jaisalmer.

 

Enthousiastes, équipés de nos turbans respectifs, nous sommes partis en 4x4 pour nous avancer dans le désert pendant plus d’une heure. Nous ne sommes qu’à une centaine de kilometer du Pakisthan. Une fois introduits dans ce terrain hostile, nous nous arrêtons au mileu de buissons secs entre lesquels on devine d’étranges silouhettes aux longues pattes et grande bosse. Nous nous approchons, tout excités, à ces étranges mammifères qui nous observent tout en mastiquant lentement et sans discontinuer. Nous essayons de nous familiariser à eux le plus vite possible, étant donné que notre sécurité physique dépendra d’eux Durant les 3 prochains jours.

 

Une fois le premier contact pris avec nos amis ruminants, les chameliers nous accueillent et nous expliquent les règles basiques pour diriger nos particulières montures. Au son d’un cri court, les dromadaires flexionnent leurs pattes, appuyant leur ventre contre le sol, nous permettant de monter sur leur dos bossu. Une fois assis, un son différent fait se lever la bête.

 

Nous partons lentement et tranquilement, et peu de temps après, nous commençons à sentir de terrible odeurs. Rapidement, nous nous rendons compte qu’il s’agit des gazs que nos flatulants animaux expulsent régulièrement. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous y habituer…

 

Un peu plus tard, et après avoir bataillé avec moi-même afin d’essayer de garder l’équilibre, je crois enfin dominer la situation (je dis bien je crois, car avec les dromadaires, on ne sait jamais!). Je décide donc d’accélerer un peu le pas, et prononçant haut et fort le mot “agry” accompagné d’un petit coup de talon, mon dromadaire commence à trotter. Les rènes sont attachées à des piercing dans chaque narine, ce qui permet de diriger facilement l’animal.

 

Au galop, nous traversons des plaines mouchetées d’arbustes, de villages et de ruines. Nous nous arrêtons au bord d’un étang où nous faisons boire nos montures. Un peu plus tard, nous traversons un hameau où des enfants à demi-nus jouent autour de nous et où une femme nous offre aimablement des pastèques pour étancher notre soif.

 

Peu après, nous nous abritons à l’ombre d’un arbre pendant que les chameliers  démontent les selles et attachent entre elles les deux pattes avant de nos dromadaires. Ces derniers s’en vont clopinant en recherche de quelque nourriture pendant que nos guides préparent le chai (thé au lait) et le repas (légumes, riz et chapati, une espèce de galette qui fait office de pain).

 

Une fois nos forces récupérées (monter à dos de dromadaire n’est pas aussi évident qu’il n’y paraît), nous continuons notre chevauché, tout en contemplant les différentes formes et paysages que nous offre le désert.

 

En traversant ce monotone paysage, j’observe la tête de Yuyui (mon dromadaire), et je pense à la chance que j’ai de vivre cette magnifique expérience que j’imaginais petit en écoutant les histoires d’Ali Baba et les 40 voleurs. Tout d’un coup, mes pensées sont interrompues par un troupeau de chèvres dont les cloches résonnent dans le silence.

 

Le terrain plat se transforme au loin en d’ondulantes formes. “Ce sont des dunes!” crit quelqu’un. Et simultanément nous nous mettons à galoper vers elles. Yuyui a démontré sa qualité de champion en arrivant le premier. Cependant, les forts mouvements dont j’ai souffert à cette vitesse ont sérieusement affecté mes parties intimes…aï, aï, aï!

 

Une fois dans les dunes, et avec mon entre-jambes douloureuse, nous nous apprêtons à camper dans le sable, tout en contemplant un beau coucher de soleil. Quelques minutes plus tard, quand l’obscurité a enveloppé le désert, nous allumons un feu de camp sous le ciel plein d’étoiles, en écoutant les chants des chameliers et en commentant les anecdotes du jour.

 

Inutile de dire que cette nuit-là, nous avons dormi le sourire au lèvre, dans un silence absolu et avec la voie lactée pour seul toit. Nous sommes reveillés au petit matin par les premiers rayons du soleil et par les sons émis par nos dromadaires.

Allez, debout!! Un nouveau jour dans le désert commence!

NOTE: nous avons monté des dromadaires, ou “chameaux arabiques”, qui se différencient des chameaux traditionnels par leur pelage plus court, leur corps moins robuste et par leur unique bosse au lieu de deux.

 

Le dromadaire peut boire jusqu’à 180 litres d’eau en une seule fois et marcher sans s’abreuver pendant plus de 10 jours.

Pour plus d’information sur ces quadrupèdes, comme vous savez déjà, vous pouvez contacter Henri Lafon, notre conseiller en faune et flore.

 

PS: toutes les photos du désert et de Jaisalmer sont maintenant disponibles dans l'album "Jaisalmer-Thar"

 

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Mi fiel Yuyui - Mon fidèle Yuyui

 

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Nuestro nuevo look "desierto, invierno 2010" - Notre nouveau look "désert, hiver 2010"

 

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Puesta de sol entre las dunas - Coucher de soleil entre les dunes

 

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Buenos días! - Bonjour!

 

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Nuestro despertador-camello - Notre réveil-dromadaire

 

Publié dans Inde

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Commenter cet article
H
<br /> Bravo Saul pour être arrivé le premier ! Pour ce qui est de la souffrance qui en a résulté, imagine toi l'effet de la course si tu l'avait faite coincé entre les 2 bosses d'un chameau !<br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Coincé entre deux bosses, cela aurait plus facile: mes parties intimes n'auraient pas autant bougé!!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> L'album est magnifique ! Il ne semblait pas faire très chaud, le matin au réveil... L'Amazonie aura été une bonne école pour ce genre d'expédition, disons...rustique ? Mais super !<br /> Vous avez bien mérité un repos dans un petit coin de paradis ? Si vous le trouvez !<br /> Baisers. Maman<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Pffff, le désert, à côté de l'Amazonie, c'est vraiment rien!!! Mais ça fait plus mal aux fesses, ça c'est sûre!!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Chicoooossss, qué pasada!!!!!!una experiencia inovidable!!!!Me encanta el relato y las fotos!!!!<br /> Besos<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Ya! Ha sido una experiencia increible, pero hemos sufrido mucho: Saul en sus partes intimas, y a mi, se me peló el culo!! Pero ha valido la pena!!!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Encore une expérience que je voudrais bien faire !<br /> Top ! Vraiment top ! Et du meilleur goût les couleurs de vos turbans !<br /> Je compléterai mon commentaire quand j'aurai vu l'album...A plus tard mais encore bravo!<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> On a adoré l'expérience, mais elle est tout de même au prix d'une bonne douleur de fessier!!<br /> <br /> <br /> Nous avons eu un petit problème avec l'album hier. Il est enfin disponible maintenant!<br /> <br /> <br /> Plein de bisous<br /> <br /> <br /> <br />